Partie de Géorgie pour tenter de sauver leur petite fille atteinte d'une leucémie, la famille GVIANIDZE est arrivée en France le 16 octobre 2012 avec ses trois enfants Giorgi (né en 2008) et les jumeaux Gega et Gvantsa (nés en 2011). Aussitôt, l'hôpital de Rennes prend en charge le traitement de la fillette et ses parents déposent une demande de titre de séjour pour accompagnateurs d'enfant malade. Mais deux fois de suite, les dossiers médicaux communiqués disparaîtront dans les services préfectoraux et ne seront donc pas étudiés. Le 10 octobre 2013, quand la famille est expulsée du squat où elle a trouvé abri, les parents sont toujours sans papiers.
La Préfecture les met en demeure de déposer une demande d'asile, ce qu'ils font, pensant ainsi régulariser leur situation. Mais hélas, la prise d'empreintes révèle que, sur leur chemin pour arriver en France, ils ont passé quelques jours en Pologne. La Préfecture demande donc leur réadmission en Pologne, au titre de la stricte application de la loi dite Dublin 2.
Le 7 novembre, la Préfecture d'Ille-et-Vilaine leur signifie une mise en assignation à résidence, l'obligation de se présenter à la Police de l'Air et des Frontières 2 fois par semaine et un avis d'expulsion vers la Pologne.
Le 8 novembre, Gvantsa est de nouveau hospitalisée, les médecins du CHU envoient un courrier à la préfecture pour leur signifier la gravité de l'état de santé de la petite et met une pétition en ligne, adressée à l'ensemble du corps médical, pour demander la prise en considération des éléments médicaux et le maintien en France de l'enfant jusqu'à sa guérison.
Une expulsion de la famille aurait des conséquences dramatiques : BESOIN DE SOUTIEN.
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