dimanche 22 septembre 2013

Invitation à l' AG ouverte de l'association « Un toit c'est un droit »



Chers amis,

Sur le plan de l'hébergement, l'été a été difficile, et l'hiver le sera plus encore. Malgré les 250 personnes ( au moins ) qui vivent dans des squats et n'appellent plus le 115, certaines familles n'ont été hébergées qu'une semaine sur 3 trois, d'autres pas du tout. Et de nombreuses autres ont reçu l'ordre de quitter leur hébergement. Deux squats sont menacés d'expulsion, d'autres ne pourront convenir en hiver… L'hiver dernier a été un cauchemar pour certaines familles et les militants qui les accompagnent. Que va-t-il se passer cet hiver ?


L'automne est un moment clé pour pousser au relogement des personnes : unité d'action des associations et pression sur les pouvoirs publics et les élus s'avèrent essentiels. Dans cette lutte, les sans-abris auront besoin de toutes les bonnes volontés : même si tout le monde ne peut pas ou ne souhaite pas s'investir à la même hauteur, tous les petits coups de pouce seront les bienvenus




Pour faire le point dans le détail sur la situation locale et les possibilités d'investissement de chacun, nous vous invitons à une AG ouverte de l'association « Un toit c'est un droit »

le lundi 30 septembre à 19 h, à la MIR. 


La situation globale du pays n'est pas bien brillante mais, pour ce qui concerne les sans-abris, elle est franchement catastrophique : insuffisance de places en hébergement d'urgence, insuffisance de places en CADA pour les demandeurs d'asile, 115 au bord de la faillite partout en France (dans bien des cas, l'État n'a rien versé depuis janvier !), difficultés financières pour les associations humanitaires (conduisant à l'apparition de la faim pour certains sans-abris), politique répressive, etc. L'État se désengage de l'action sociale et nous entendons aujourd'hui bon nombre d'élus nous dire que la solidarité ne relève pas de ses compétences mais de celles des citoyens et des associations caritatives. Quand de l'argent est débloqué, il est utilisé de manière inefficace. La loi sur la réquisition des bâtiments vides n'est toujours pas appliquée.

Sur le secteur rennais, cela touche majoritairement les familles de migrants mais, avec la crise économique, chacun sent bien que cela pourrait demain s'étendre à l'ensemble de la population, comme en Grèce ou en Espagne : accepter aujourd'hui l'inacceptable pour les étrangers signifierait accepter le principe que la vie humaine n'a pas de valeur (et que les lois peuvent être bafouée n'importe où à n'importe quel moment pour n'importe qui).


Une note optimiste toutefois : là où la mobilisation a été suffisamment forte et organisée (ex : Québriac), des avancées ont été possibles. Quand nous avons réussi à établir une collaboration avec d'autres partenaires (ex : l'évêché), nous sommes en marche. Mais il faut aller plus loin.

Comptant sur votre présence, cordialement.



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